Le 06 et 07 juin derniers, BUSOLA ONG a organisé avec brio un atelier de CVTA à l’Hôtel Sero Kora III, réunissant près de 30 imams et leaders religieux influents issus des trois arrondissements de la commune de Parakou. Cet événement crucial visait à sensibiliser à la lutte contre les mariages forcés et précoces dans la commune de Parakou, une pratique qui brise de nombreuses vies innocentes au Bénin.
Moments forts de l’activité :
Jour 1 :
🔹 Sensibilisation émouvante : Une communication de Yaïdou MAMA, Coordonnateur de Programme par intérim de BUSOLA ONG a dévoilé les causes, les conséquences dévastatrices et les chiffres alarmants sur les mariages forcés et précoces, suscitant interrogation et réflexion des participants.
🔹 Perspectives légales : Le Greffier du Tribunal de Première Instance de Parakou, Maitre Gildas Sègnon AZOUMAHOU a éclairé l’audience sur les aspects légaux, rappelant le rôle essentiel des leaders religieux dans l’éradication de ces pratiques.
🔹 Témoignages poignants : Des récits et des anecdotes saisissantes ont mis en lumière la réalité cruelle de cette pratique.
🔹 Débats animés : Des discussions intenses ont exploré l’équilibre entre traditions religieuses et les droits des jeunes filles, soulignant l’urgence d’identifier des pistes de solutions pour harmoniser ces deux perspectives.
Jour 2 :
🔹 Révélation par l’image : La projection de téléfilms a révélé les dures réalités des mariages forcés et précoces, touchant profondément les participants.
🔹 Session V4 interactive : Une session riche en interactions, d’avis, de témoignages, d’anecdotes et de références à des hadiths renforçant l’importance de la lutte contre cette pratique.
🔹 Engagements concrets : La clôture de l’atelier a été marquée par des engagements fermes et concrets des participants pour éradiquer ces pratiques néfastes au sein de nos communautés.
Ces leaders désormais engagés pour lutter contre les mariages forces et précoces et garantir les droits de la jeune fille à une éducation épanouie.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet RESPECT, financé par Médecins du Monde Suisse et mis en œuvre par la Roajelf Bénin.